Retour sur l’incroyable voyage de Théo en Antarctique

Le retour à la réalité est un peu difficile mais Théo Rohfritsch est un jeune homme comblé. Cet étudiant en 3ème année du programme Bachelor en Management de Toulouse Business School est rentré de 15 jours d’exploration d’un continent presque inconnu : l’Antarctique.

voyage-Théo-AntarctiqueAvec des souvenirs plein la tête, Théo nous fait partager cette expérience unique et délivre un message essentiel sur le développement durable.

Pour Théo, la découverte de l’Antarctique est comme un rêve d’enfant. « Lors de mon arrivée, j’avais l’impression de revivre certaines scènes du film Jurassic Park et de parcourir, à nouveau, les lignes d’un roman de Jules Vernes, c’était fantastique. C’est l’exploration d’une terre dénuée de civilisation et de traces humaines » explique Théo.

L’étudiant, âgé de 20 ans, est parti du 27 février au 12 mars avec l’association Expédition Internationale en Antarctique 2012, dirigée par Robert Swan, premier explorateur des deux pôles et grand défenseur de l’environnement. Durant ces 15 jours, Théo a assisté à des conférences sur le réchauffement climatique ou encore sur le commerce durable. Il a aussi participé à des ateliers de mises en situation dans des conditions extrêmes afin de tester son leadership et son sens de la communication.

Pour Théo, c’est avant tout le contact humain et l’enrichissement individuel par le collectif qui a marqué son aventure. « Je me suis énormément enrichi auprès de personnes qui ont agi et agissent encore au quotidien pour aider la planète. Robert Swan m’a complètement subjugué lors de ses interventions, il a tellement voyagé, il est passionnant. Si demain, il souhaite partir sur la Lune, je suis prêt à le suivre. »

L’objectif principal de l’expédition « 2041 » est avant tout de transmettre un message fort sur l’écologie et sur le fragile écosystème de l’Antarctique. « Les effets du réchauffement climatique sont flagrants. Nous avons vu un iceberg, de plus qu’un kilomètre de long, flotter sur l’eau, c’est anormal en cette saison. Sans parler des pluies de plus en plus nombreuses, qui ont remplacé les tombées de neige. J’ai compris que des gestes simples comme une impression recto-verso des documents, permettent de réduire considérablement l’empreinte carbone tout en économisant en frais de fonctionnement » développe Théo.

« Pour la première fois dans notre histoire, l’occasion d’apporter un changement n’a jamais été aussi important et alarmante. Moi, nous, tout le monde est concerné. Maintenant, ce n’est qu’une question de volonté » conclut Théo.
 

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