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S’asseoir face à son ordinateur, souris en main : un réflexe désormais monnaie courante pour quiconque envisage d’explorer les cinq continents, de passer une semaine dans le Sud de la France, ou de s’offrir une escapade le temps d’un week-end. A mesure que le e-commerce s’est imposé au cœur de nos pratiques de consommation, l’industrie du tourisme s’est envolée sur cette tendance, qui outre sa modernité offre l’argument imparable de briser frontières…et tarifs !
Pour mieux répondre à cette nouvelle réalité, qui chaque saison va croissante, l’IUP Tourisme de l’université niçoise Sophia-Antipolis a ouvert dès la rentrée 2008-2009 une formation de niveau bac +5. Au programme, sous l’intitulé master 2 professionnel e-tourisme : la valorisation des capacités d’analyse, de créativité et de communication des futurs managers du secteur, doublée d’une forte dominante dédiées aux nouvelles technologies.
Outre une initiation générale à l’économie de l’Internet et ses multiples possibles, sont passées en revue au fil des deux semestres de cours des thématiques aussi vastes que l’organisation informatisée de la fonction hôtelière, la commercialisation des produits touristiques par les TIC, le traitement des données de l’aménagement du territoire, ou encore la question du M-tourisme (déclinaison sur Smartphones et autres tablettes mobiles de l’e-tourisme). De quoi se doter des compétences pointues indispensables à l’exercice des métiers du voyage et de l’évasion en ce début de 21e siècle.
De multiples débouchés
Destiné aux étudiants ayant au préalable suivi des cursus d’éco-gestion, d’AES (Administration économique et sociale) ou encore de sciences humaines et sociales, le master 2 e-tourisme prépare ses lauréats aux métiers de la direction et de l’encadrement. Hôtellerie, clubs et villages de vacances, structures de promotion et d’organisation des activités touristiques, conception, promotion et gestion de produits touristiques, ingénierie du tourisme et des loisirs… Autant de débouchés potentiels vers les fonctions traditionnelles du secteur, qui toutes intègrent dorénavant l’incontournable paramètre web 2.0.
Amandine Chauve