Un vivier d’emplois pour les jeunes actifs
L’hôtellerie-restauration est un secteur majeur de l’économie française. Avec 899 000 emplois en France en 2014, travailler dans la restauration, c’est possible ! Plusieurs études font état de la création d’emplois notamment l’enquête « Besoin en main d’œuvre » (BMO) de Pôle-Emploi-Crédoc qui a été publiée au Printemps 2015. L’étude prévoyait plus de 175 000 projets de recrutements pour la restauration en 2016.
Les jeunes actifs sont particulièrement présents dans le secteur de la restauration. 18,2% des salariés qui travaillent dans le secteur ont moins de 25 ans. C’est deux fois plus que partout ailleurs. Et pour ceux qui auraient peur du chômage, sachez que le taux de chômage des jeunes dans la restauration est en dessous de la moyenne nationale. C’est pourquoi, on vous fait découvrir les aspects de l’emploi dans la restauration et les moyens pour y accéder.
Les multiples facettes du travail dans la restauration
Domaine majeur de l’économie, l’hôtellerie-restauration regroupe près de 250 000 entreprises en France. Et ces entreprises peuvent être très différentes. Vous pouvez choisir de travailler dans une brasserie aussi bien que dans la restauration rapide, dans un café de village ou dans une chaîne internationale, dans la restauration d’entreprise ou dans la restauration collective… Vous pouvez aussi exercer dans des hôtels et autres lieux de tourisme. La restauration vous permet de choisir votre lieu de travail.
Notez cependant qu’un tiers des emplois du secteur se trouvent en Ile-de-France. En effet, selon le Mémento du Tourisme 2015, l’Ile-de-France représente 30,6% des emplois nationaux du secteur pour la restauration et les débits de boissons.
Si les places de travail sont variées, les métiers le sont aussi. La palette est large : vous pourrez être cuisinier, serveur, traiteur, barman, employé ou directeur de restaurant, sommelier, maître d’hôtel, employé de la restauration collective ou encore économe.
Des emplois revalorisés
Face à un déficit d’image, les professionnels de la restauration ont pris des mesures. L’objectif était de trouver des candidats pour les offres d’emplois et de redynamiser l’image du secteur auprès des jeunes actifs. Il y a eu de réels progrès notamment au niveau des horaires, des salaires et de la protection sociale. Une aide de l’état a aussi permis d’instaurer une semaine supplémentaire de vacances et des aides à l’emploi pour les entreprises.
D’autres avantages du secteur sont aussi mis en avant comme la promotion interne et la mobilité. Il est envisageable de s’expatrier après avoir acquis de l’expérience car le savoir-faire français est recherché à l’étranger. C’est notamment le cas du métier de boulanger-pâtissier qui est l’un des profils les plus appréciés à l’étranger. Cet attrait international est résumé par Hervé Becam, vice-président confédéral de l’UMIH, Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, « les compétences et le savoir-faire français en matière de cuisine ou d’hôtellerie sont très appréciés à l’étranger et l’implantation internationale de grands groupes hôteliers français offre une voie royale pour construire une belle carrière extrêmement lucrative ».
Comment travailler dans la restauration ?
Dans ce secteur, tous les profils peuvent faire carrière. Du CAP au Bac+5, si vous êtes motivés, vous avez toutes vos chances. En effet, pour les moins diplômés qui s’inquièteraient, rassurez-vous ! 68% des jeunes du secteur de la restauration n’ont pas le bac. Les entreprises embauchent à tous niveaux et sous toutes les formes (stages, CDI, alternance…). Rien que pour l’année 2016, le groupe McDonald’s ambitionne de recruter 30 000 personnes à temps plein et le groupe Flo (Hippopotamus, Tablapizza…), lui, prévoit d’embaucher 500 jeunes diplômés. Le tourisme offre aussi des postes dans la restauration.
Même si beaucoup de jeunes entrent dans le secteur sans formation, vous faciliterez votre insertion professionnelle en obtenant :
• un CAP cuisine, service en brasserie-café, agent polyvalent de restauration
• un BAC professionnel cuisine
• un BAC technologique hôtellerie
• un Brevet professionnel cuisine, sommelier, restaurant
• un BTS hôtellerie-restauration
• une licence professionnelle adaptée
Ces formations sont pour la plupart ouvertes à l’apprentissage. Une première expérience de terrain est un atout pour acquérir des conditions optimales de travail (CDI, salaire…). Si vous n’avez pas suivi vos études en alternance, pensez aux emplois saisonniers pour acquérir de l’expérience.
Enfin, la promotion interne vous aidera à gravir les échelons. La restauration est un domaine qui permet d’évoluer rapidement. Mais, pour ceux qui souhaiteraient dès le départ être cadre ou responsable d’établissement, sachez que les diplômés des grandes écoles de commerce sont particulièrement recherchés.
Vous aurez donc compris que dans le secteur de la restauration, l’offre d’emploi se porte bien. Si vous êtes disponibles, dynamiques et résistant, vous pouvez tenter votre chance dans l’un des métiers de l’hôtellerie-restauration et évoluez rapidement vers des postes à responsabilité.